Retour(s) aux Canaries
par Gran Canaria
du 21 au 28 mars 2019
Le site "jeanavu.org" relate notre découverte de cette belle île centrale de l'archipel des Canaries, Gran Canaria il y a précisément 5 ans, mais aussi celle de Lanzarote (pour une 2ème fois) en novembre 2015.
Nous voulions retrouver cette impression de chaleureuse sérénité, et le pittoresque canarien, mais aussi tenter de découvrir ce que le temps trop court ne nous avait pas permis de voir. A travers cette demi-décennie, c'était l'occasion de constater comment, dans quel sens Gran Canaria, « l’île continent », comme on l'appelle parfois, a évolué, d'apercevoir des villages, des paysages encore inconnus, des sites nouveaux.
Pourtant il aura suffi que les aléas de la météo renforcent de manière presque permanente une lourde couverture nuageuse sur le nord de l'île, débordant allègrement vers le sud, pour que les souvenirs premiers se désenchantent, que la séduction joue moins.
Pour cette île-là, comme pour tout l'archipel, la fraîcheur de l'inédit lors des modestes premières explorations se ternit parfois au deuxième passage ici, mais se renforce au contraire ailleurs.
Il en reste peut-être des souvenirs plus ancrés dans l'identité de chaque île, plus sobres et profonds, moins volontiers aguicheurs.
Mais l'impression globale reste suffisamment attractive pour donner encore d'autres envies, comme celles d'arpenter en randonneurs les beaux chemins de l'archipel, pourvu que notre énergie y pourvoie encore.
Et de compléter brièvement avec les souvenirs d'autres visites, de Tenerife (juin 2008 et octobre 2017), de La Palma (janvier 2017) et de Lanzarote (mars 2010 et novembre 2015).
Mais revoyons d'abord Gran Canaria.
L'introduction d'il y a 5 ans reste d'actualité, si l'on excepte cette fois le climat qui n'est pas "...d'une clémence presque constante" et "l'enfer bleu des côtes occidentales" (le vent était alors violent), aussi escarpées mais bien paisibles cette fois : "Aux confins du Monde Antique, les "Îles Fortunées", puisque c'est ainsi que les Canaries ont été nommées dès la Grèce antique, sont soumises sans vergogne à partir du début du 15ème siècle par les conquérants venus du nord (français, espagnols, portugais...)..."
la côte sud du Maroc
